Avions qui atterissent, gyrophares partout, compagnies de gendarmes déployées tous les 10 m. C'était le grand jeu hier pour la visite de notre président, qu'est pas en campagne, non non, il souhaite ses voeux.
Bilan de l'affaire, des sommes colossales dépensées, des "invités/convoqués" qui ont attendus serrés comme des sardines et debout selon les exigences présidentielles, le monsieur, en retard évidemment.
Il faut dire qu'il a été "interpellé" à sa descente d'avion par les mecs des Fonderies du Poitou. Je résume, les fonderies en ce moment c'est le bagne, avec un patron hystérique qui dirige à grands coups de gueule et de coups de poing sur la table.
Bref, j'ai adoré l'article de Sud-Ouest, pas connu habituellement pour être un journal politiquement engagé, je cite :
Voilà une anecdote qui pourrait faire date.
Lors de sa visite ce mercredi matin à Poitiers du Centre national de documentation pédagogique, les enseignants ont présenté à Nicolas Sarkozy une nouvelle initiative pour les écoliers. En l’occurrence : le livre de l’été.
Le principe est simple : les élèves emportent chez eux, durant les grandes vacances, un livre qu’ils sont chargés de lire. Et sur lequel, ils travailleront à la rentrée.
Pour illustrer cette opération, deux enfants de l’école de Leignes-sur-Fontaines, Eugène et Arthur ont donc lu quelques pages de leur livre de l’été. Et quel était le titre de ce livre choisi par la communauté éducative ? « Le Petit Poucet » !
Ou tout l'art de le dire sans le dire ;-)