Entre les répétitions, les concerts, ma famille qui vient m'écouter, et la vie habituelle, j'ai plus le temps de rien, et en particulier pratiquement plus le temps de "trainer" sur le net.
Voici l'article qui a été écrit sur nous dans le Centre Presse du 18/06/2012 :
Qui n'a jamais vécu l'expérience de n'aimer qu'un petit moment dans une musique et vouloir qu'il se répète à l'infini? On a l'impression, en écoutant Dogora, qu'Étienne Perruchon a réussi le pari de ne mettre bout à bout que des moments intenses qu'on adore! Cette oeuvre est une succession de mélodies succulentes qui subliment la voix, la polyphonie. Pour peu qu'on soit fan de grands ensembles vocaux, Dogora devient le concert parfait. Et les 1.000 choristes poitevins dirigés par Dorothée et Augustin Maillard ont été d'efficaces passeurs de cette symphonie pour un monde imaginaire. Des guides parfaits pour ce voyage dans un univers qu'on imagine meilleur dans lequel il existerait un métissage entre musique savante et rythmes populaires qui pourraient être slaves, méditerranéens, orientaux... Comme si Mozart composait pour une fanfare roumaine ou des chanteurs occitans! Il y a quelque chose dans Dogora d'universel, d'intemporel et de fraternel. Un grand hymne réconciliateur et porteur de profondes émotions. Dès les premières notes, les frissons se sont installés, ne laissant que peu de repos jusqu'à la reprise finale, avec le public de La Vidjiamé, un des « tubes » de cette oeuvre qui nous pénètre des heures durant. C'est toujours difficile d'avouer qu'une larme a même coulé. Mais c'est pourtant vrai.