C'est l'hiver, il fait pas chaud, bref, on se love sur le canapé et on regarde la télé. Parfois, grand luxe, on a un film choisi
et enregistré quelques jours avant, parfois c'est la nullité la moins crasse du programme. Hier, je regarde le programme et je vois « Caché » de Hanneke sur Arte. Primé à Cannes, blabla
bla, critiques presse dithyrambiques -Aïe- critiques spectateurs très mauvaises -re aïe-, ça va être un film intellectuello chiant.
C'était chiant, je confirme.
Au bout d'un moment, M. Blanc qui s'ennuie ferme, va se coucher.
Et moi je reste, bravement, c'est terrible parce qu'en regardant un film comme ça, je ne m'endors pas, je cherche la moindre
miette pour essayer de comprendre quelque chose, je me dis, il va se passer un truc.
Les acteurs y jouent mal, on ne croit pas un instant à leur émotions. Y a que l'ado dans son rôle d'ado qui cause pas, qui sauve
à peu près la mise.
Primé à Cannes en 2005 pour le scénario !! Je rêve !
Ce matin, au petit déj, j'avais rien à lui raconter, il ne s'est rien passé. Rien de compréhensible en tous cas.
Critique du Monde :
L'une des spécialités de Michael Haneke est de proposer des histoires en laissant le choix au
spectateur d'en faire sa propre lecture. Une fois encore, l'intrigue de Caché recèle plusieurs zones d'ombre et ouvre le champ à plusieurs interprétations
possibles.
...
Ce film splendide et vertigineux est riche de réflexions sur les blessures d'enfance à jamais béantes, la solitude face aux démons intérieurs, les ravages du secret
dans un couple, la manière dont la culpabilité ronge un individu, la revanche du refoulé...
Ils ont pas tort dans Le Monde, mais moi, j'ai trouvé ça chiant.
Critique Télérama :
Caché est un film aveuglant d'évidence. Aussi mystérieux et insondable qu'un cauchemar
infini.
"Cauchemar" je cherchais le mot.