Si vous avez vu la bande annonce, ne vous y fiez pas, c'est loin d'être une pantalonade. Cette histoire est émouvante, George parfait comme toujours et Hawaï filmé superbement. Un très bon film. A voir en VO impérativement.

"L'air de rien et sans faire le malin, Alexander Payne nous dépeint des personnages complexes comme la vie, chez qui la grandeur côtoie le ridicule en toute humanité." Les cahiers du cinéma.

Nous sommes allés au spectacle hier. Je l'avais choisi pour Vanessa van Durme cette actrice flamande dont j'avais déjà parlé ici pour son spectacle "Regarde maman, je danse". Cette actrice est extraordinaire. Je n'ai pas hésité à aller lui dire, puisqu'elle dînait au même endroit que nous après le spectacle. J'étais toute émue.

Elle a annoncé qu'après la tournée de Gardénia, elle reprendrait celle de "Regarde maman, je danse" pour la septième saison. Donc si vous avez l'occasion, si elle passe dans votre ville et que vous cherchez un one-(wo)man show qui décoiffe, n'hésitez pas un instant. Je vous préviens, c'est pas pour les coincés, oh non ! Mais on en sort avec une toute autre vision du monde.

Gardenia 

Sur cette photo, elle est au fond, en tenue déshabillée avec plumes.

Alain Platel | Franck Van Laecke | Les ballets C de la B

Gardenia est une plongée au cœur de la vie privée de sept transsexuels et travestis d’âge mûr, dont Vanessa Van Durme qui avait ému les spectateurs avec Regarde Maman, je danse, en 2007. Il ne s’agit pas de fiction mais d’une révélation intime exceptionnelle, celle de leur lutte insatiable vers une identité. En contraste mais aussi en harmonie, s’ajoute le témoignage d’un jeune homme et d’une « vraie femme ». Neuf individus singuliers, liés par de profondes égratignures du corps et de l’âme, et mus par une immense volonté de vivre. Le chorégraphe flamand Alain Platel et le metteur en scène Frank Van Laecke signent ce spectacle intense où la vie, ici si particulière et vulnérable, se raconte par la danse et le chant. Bien loin du voyeurisme sensationnel, Gardenia demeure une rencontre tendre et drôle, dont on sort la gorge nouée.

L'original, c'était ça :

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Il a été souvent repris, et ça a pu donner ça :

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Moi, j'étais plutôt fan de ça, faut me pardonner j'avais 17 ans ;-)

Encore une démonstration de mon éclectisme musical, voici ce que je répétais tout ce samedi après-midi dans le cadre d'un rassemblement de chorales de notre département. Je n'aime pas forcément chanter au milieu de 50 soprani, mais bon, il faut que je me fasse une raison, ce genre d'oeuvre ne se chante pas à 25 ;-)

Si vous ne connaissiez pas Etienne Perruchon et son "Dogora", allez voir sur Youtube, il y a de très bons extraits. Ou mieux... achetez le disque !

Et si vous voulez en savoir plus, il a un site : Etienne Perruchon.

Le morceau s'appelle Tou Toéshtaké, dans la langue dogorienne inventée par Perruchon, et ne faites pas attention, dans cette vidéo le son est très en retard sur l'image.

Nous avons pris une grande claque hier.  On dirait presque un documentaire, c'est brutal, d'autant plus brutal qu'on est dans la vraie vie, la réalité, monstrueuse.

On s'est fait un petit débriefing ma copine et moi, parce qu'on ne se sentait pas de rentrer se coucher sans en parler un peu.

J'ai une interrogation tout de même : Connaissant le peu de cas que l'on fait du soutien psychologique, on se demande comment les flics de la Brigade des Mineurs peuvent tenir sans pêter les plombs.  Et on ne parle plus de fiction là.

Au fait, j'ai rêvé ou j'ai vu jouer le fils Delon ?? Trois répliques, c'est largement suffisant.

Voilà j'ai ouvert les commentaires. Désolée, entre Facebouk, Twater et autres conneries, j'ai un peu de mal à m'y retrouver.