Le blog de Blanche
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C'est ce qu'on peut voir en ce moment quand on regarde en début de nuit vers l'ouest. Ce soir le ciel était hyper clair.
Savez-vous de quoi il s'agit ?
Tous les lundi matin j’assiste à la réunion de coordination de l’équipe. J’avoue que la plupart du temps, sirotant mon café, mes pensées sont encore en week-end, ou tout simplement dans les brumes du sommeil.
Et bilan de la semaine dernière, bla bla bla, et activité à venir, bla bla bla, parfois un powerpoint, chouette des images ! Je m’assois souvent face à la fenêtre, parce qu’en face il y a la maison des voisins, et l’activité d’un couple de moineaux qui a élu domicile dans un petit fenêtrou, me distrait. Et ça va, et ça vient avec des brindilles dans le bec. On sent que le printemps pointe son nez.
La semaine est passée et ce matin, je remarque une agitation inhabituelle, des oiseaux plus gros que le moineau font des vols d’approche.
L’un d’eux se présente à l’entrée, y met la tête, puis entre.
S’il y avait des œufs, y en a plus, pfff !
Il ressort. C’est un étourneau.
Plus d’activité quelques minutes, puis les moineaux reviennent, l’un après l’autre, constater le désastre.
C’est carnivore les étourneaux ?
C'est
omnivore. Cristophe t'auras même une photo !
Les escrocs ont une imagination fertile, ils exploitent toutes les facettes des sentiments humains. Après le chantage affectif ("je vais mourir, et vous êtes la seule personne à qui je peux léguer l'immense fortune que j'ai acquise honnêtement..."), voici un mail d'un nouveau genre :
bonsoir monsieur
Je veux que vous lisiez ce message très attentivement et que vous gardiez le secret jusqu'à nouvel ordre.
Vous n'avez pas besoin de savoir ni qui je suis ni d'où je viens. On m'a fait une avance de 15 000 € pour vous éliminer. Mes commanditaires dont un est ce que l'on peut appeler un ami,
m'ont donné les raisons que j'ai notées. Je vous suis depuis plus de dix jours et je sais maintenant que vous êtes innocent de ce dont on vous accuse. N'essayez pas d'avertir ou de faire parvenir
ce message au FBI ou à la police parce que je le saurais que je serai obligé de faire le travail pour lequel j'ai été payé.
Notez que c'est la première fois que je trahis mon employeur.
Écoutez, je vais faire tout mon possible pour que l'on puisse se rencontrer mais avant j'ai besoin de 10 000
€. Vous n'avez rien à craindre de moi, je peux venir vous voir à votre bureau ou chez vous, c'est à vous de décider. Surtout
n'essayez pas d'enregistrer ou de filmer notre future rencontre. Il faudra verser les 50 000 € sur le compte
que je vais vous indiquer, ceci avant notre première rencontre.
Une fois le paiement effectué, je vous donnerai la bande magnétique qui contient les noms et les requêtes
des commanditaires. Ceci est une bonne preuve qui peut vous servir pour les assigner en justice si vous
le désirez. Le solde du paiement sera réglé plus tard. Pour l'instant ce n'est pas la peine que je vous
donne mon numéro de téléphone car vous allez coopérez.
J'ai votre photo et d'autres informations importantes sur vous. J'ai été engagé avec mon équipe par la
République Arabe du Yemen. Vous ne devez me poser aucune question.
Confirmer rapidement pour votre bien.
mohammed
Imaginez ce qu'un tel message avec des menaces de mort peut avoir comme effet sur une personne un peu craintive ou paranoïaque !
Exhaltant les peurs les plus profondes, xénophobie y compris.
Beurk !
Bon, quand on le lit un peu en détail, le scénario est un peu boiteux, d'ailleurs j'ai toujours pas compris s'il voulait 10 000 ou 50 000 euros ! C'est pas tout à fait la même chose.
Ca vous fait rire ? Faut pas. Je suis sûre qu'il y a des pauvres gens pour payer, ou ne plus oser sortir dans la rue après avoir
reçu ça. Quelle tristesse !
Voici le mail que j'ai reçu hier :
Bonjour,
Je suis tombé sur votre blog par hasard et j’avoue avoir été
séduit.
Permettez moi à mon tour de vous présenter mon blog d’auteur de romans érotiques,
consacré à la fessée entre adultes.
Le mieux étant de le visiter dès le début car un roman est mis en ligne au fil des jours,
en cliquant sur “préambule” à droite.
Je vous souhaite une bonne lecture et ne peux que vous inviter à participer dans mon
espace selon vos désirs et vos attentes.
Cordialement.
Arthur
Non Arthur, désolée, je n'irais pas sur ton blog, même par curiosité. Ton mail sent le copier/coller à plein nez, ce que j'appelais dans une vie de blogueuse antérieure : un pou de blog. Celui ou celle qui copie/colle des éloges factices pour s'attirer des lecteurs. D'autant que même dans ma période plus ollé-ollé, jamais au grand jamais je n'ai été ni amatrice ni même intéressée par la violence, même pour faire semblant.
Allez un bon point quand même, je n'ai pas détecté de faute d'orthographe dans ton mail, à part peut-être "auteur". Je n'ai pas compris si ce blog est une coopération de différents auteurs ou la production du seul Arthur.
...
N.B. : M.
Blanc n'est pas un fesseur pro mais un professeur.
En cette journée de la femme, à bas les préjugés : "femme au volant, mort au tournant" !!
Tu parles, Charles !!
Connaissez-vous ce manifeste ?
On peut le trouver sur ce site de la Sécurité routière.
Je disais à Chou que ses fables express, qu'elle regroupe sous la catégorie Cachalotié, avaient toute l'attention et l'admiration de "M. Blanc" surtout depuis que nous avons le son. Au point que j'en étais... presque... jalouse.
Mais M. Blanc qui a beaucoup de ressources a retrouvé sur le net la prose d'un ancien copain de fac. Un génialissime fou furieux qui s'il se reconnait sur cette page, n'hésite pas à me dire s'il veut que je retire mes éloges.
J'ai trouvé une de ses fables express sur le site du Beau Lezard que je vous incite à visiter au moins pour lire les autres "fables express".
FABLE EXPRESS
5. Serial killer est-il ?
Dans ce fin fond de la Corrèze,
Montait un terrifiant malaise :
En quatre mois étaient trouvées
Cinq jeunes femmes assassinées.
Pour protéger l’ordre public
A Ussel bientôt on envoie
Un grand défenseur de la loi,
Une sorte de superflic.
Il remarque un indice étrange
Qui tout de suite le dérange :
Quatre des défuntes pucelles
Répondaient au prénom de Sandra
Sauf une dénommée Noëlle
Retrouvée morte dans ses draps.
Ensuite presque sans attente,
Il demande qu’on lui présente
Les divers et nombreux suspects
Que les gendarmes ont arrêtés.
Après un temps de réflexion,
Il livre à tous sa conclusion:
« L’un des coupables est Monsieur KANT
Qu'aucune morale ne hante.
L’autre, qui est nommé ŒDIPE
Des matricides est l’archétype. »
Et devant un vaste auditoire
Il donne la clé de l’histoire :
« Œdipe abat Noëlle ; Kant tue des Sandra d’Ussel »
L.M., décembre 2002
C'est le spectacle que je suis allé voir vendredi soir dans ma ville. Un one man show ou "comme le dit Télérama : seul en scène".
Je n'avais rien lu sur lui avant, à part le petit article qui le présentait dans le dépliant de notre abonnement au théâtre. J'y suis donc arrivée vierge de toute idée préconçue. A dire vrai je ne savais même pas quelle tête il avait.
Le voici :
"Le nouveau Desproges", faut peut-être pas exagérer. On verra quand il aura pris un peu de bouteille ce garçon, si les petits cochons le mangent pas. Il est brillant, tape à droite à gauche, sur les vieux, sur les postiers, et beaucoup sur les nazis.
"Il faut avoir le courage de reconnaître que le nazisme a commis des erreurs. Envahir la Pologne au lieu de la Suisse, c’est comme habiter en face de la banque centrale et braquer le kebab."
Sympathique quoi.
Cynique, misogyne, ça peut en mettre mal à l'aise certains, si on ne prend pas cela au second voire troisième degré.
"J’ai très longtemps voulu faire prêtre. Mais j’étais trop timide pour aborder les enfants."
Tenir une heure et demie, pratiquement immobile, face à un public pas forcément acquis, c'est un sacré tour de force.
Gaspard Proust, nonchalant, arrogant. Et brillant. «Je suis quelqu’un qui a toujours privilégié le monologue honnête et franc», dit-il au public, qui adore cette tyrannie consentie.
Le soir même et le lendemain quelques-unes de ses saillies me revenaient et j'en riais encore.
Bravo Gaspard Proust !
En me promenant hier après-midi dans ma galerie marchande préférée, j’entre dans un petit magasin. « Bonjour madame » me crie-t-on de la caisse qui se trouve au fond. A peine suis-je entrée qu’une vendeuse me dit bonjour, puis une autre au fur et à mesure que j’entre dans le magasin.
A peine ai-je posé les mains sur une pile de tee-shirt qu’une de ces vendeuses, une mignonne blondinette, me demande si j’ai besoin d’un conseil. Puisqu’elle est là, je lui demande quelle taille je dois prendre. « Euh avec toutes les couches que vous avez, je ne vois pas bien » me dit-elle.
Ok, ok, c’est la saison où tel les oignons, je mets plusieurs vêtements légers à enlever au fur et à mesure de la journée.
« Si vous n’avez pas le temps d’essayer, nous pouvons échanger… »
Où elle a vu ça elle ? J’ai tout a fait le temps d’essayer, et c’est d’ailleurs ce que je fais immédiatement.
Encore un bonjour, puis un autre.
Et alors que je suis à la caisse pour régler, ayant finalement trouvé tee-shirt à ma convenance, la vendeuse hurle un « bonjour madame ! » énorme à la cantonade.
Purée ! Elle m’a presque fait peur !
Pas facile d’avoir l’air aimable et de dire bonjour de loin !
Faudrait peut-être leur dire aux managers de Camioneu que trop c’est trop, je déteste l’obséquiosité.
Au fait, je me trompe ou la mode est aux couleurs vives cette saison ?
Je l'ai vu, avant que les projections s'arrêtent. C'était hier soir. Une séance par jour dans le cinéma centre-ville, et une salle pratiquement pleine.
Je l'avoue, j'avais un a priori. Inconscient. Film expérimental, je l'imaginais chiant. Mais j'ai été émue, pas aux larmes non, mais émue à rire, à faire des commentaires tout fort. Rohh, je ne suis pas une spectatrice tranquille. Et à chaque fois, j'ai droit à un doux "Chuuut" à côté de moi. C'est pas pire que les gens qui mangent des pop corns, ou passent trois heures a essayer d'ouvrir leur poche de bonbons.
Bref, j'ai aimé, les acteurs principaux (Dujardin est fantastique) mais aussi reconnaître des figures connues, n'était-ce pas Malcolm McDowell en figurant qui patiente ?
Emouvant aussi le petit Jack Russel. J'espère que dans la foison de prix, ce petit animal aura un prix lui aussi !
Un petit rajout à cet article. Un passage qui m'est revenu, celui où Jean Dujardin reprend
plusieurs fois la même scène. Pose de l'acteur, le sourcil levé, différent à chaque fois. Quel jeu d'acteur !
Que fait un chat noir opportuniste lorsque le soleil pointe son nez ?
Il cherche l'endroit le plus confortable et le plus ensoleillé de l'appartement. Faites lui confiance, son instinct ne le trompe pas.
La vie est dure mon chat ?
