Dans toutes les mosquées, la lumière entre à flots, et pour la nuit, il y a de magnifiques lustres

Partout des chats, parfois méfiants comme celui-ci

Et ce vendeur de parapluie/parasol perso, il est pas marrant ?

Un changement de domicile implique des changements ou résiliations d'abonnement divers. Aujourd'hui, j'ai appelé GéDéèF. Longue longue attente avec répondeur. Lassée, je mets le haut parleur, j'emmène le combiné dans la cuisine, je vais me faire chauffer de l'eau. Toujours le répondeur, une voix charmante avec beaucoup de nasales qui m'explique que si je veux modifier mon contrat et bla bla bla, et bla bla bla, message en boucle. Je ne l'écoute même pas à vrai dire, je guette simplement, le moment où le conseiller va décrocher. Je passe devant monsieur Blanc avec dans une main mon café, de l'autre mon téléphone toujours aussi bavard, et ma facture GéDéèF.

"Tiens on dirait la voix de Chou" qu'il me dit.

Chou ? As-tu enregistré pour eux ? Est-ce toi ?

Tu n'es pas conseillère chez GéDéèF en tous cas, parce que c'est une voix masculine qui a traité, avec efficacité je l'espère,  mon dossier.

Rarement de la politique sur ce blog, mais voilà, c'est LE jour. Malgré la pluie qui tombe sans discontinuer depuis que nous nous sommes levés, au milieu des cartons et des meubles en morceaux, j'irai voter, pas forcément pour un programme que je n'ai pas trop pris le temps de lire, mais pour une personnalité, un espoir, une envie de changement.

Et vous ?

Découvrir Istanbul encore et encore.

Quel avantage d'être à deux, de pouvoir flaner dans les rues, se perdre, sortir le plan s'orienter avec le soleil et se retrouver bien sûr. S'arrêter pour manger là où ça nous chante à peu près à n'importe quelle heure du jour . Ne jamais se sentir en danger ou méfiant.

Le plus pénible dans cette ville, ce sont les rabatteurs pour les commerces. 50 fois on nous a proposé le même méchant blouson en tissu bleu marine, mais un non ou un geste de la main suffisait, par contre nous avons commencé à développer une allergie contre ces rabatteurs de restaurants chics. Je sais que c'est leur boulot, mais on finit par devenir agressif en réponse.

Non ! Nous n'avions pas envie de manger dans ces restaurants anonymes et très chers, où les plats gustativement ne ressemblent plus à rien, et où le fond sonore est insupportable.

Ils essayaient un peu toutes les langues, 3 mots d'anglais, d'allemand ou d'italien. Nous n'avons pas un physique caractéristique, une belle tête de touristes certes, mais notre nationalité n'était pas évidente pour ces hommes extrèmement physionomistes pourtant.

Parfois nous nous demandions en quelle langue ils parlaient. "Ah ! Ca c'est l'anglais d'Arafat !"

Pour résoudre le problème, j'avais ma phrase magique "Türkçe konusuyorum" autrement dit "Je parle turc".

M. Blanc peut en témoigner, parler turc, même sommairement,  qu'est-ce que c'est pratique en Turquie !!

Une photo de l'intérieur de la mosquée bleue. Magnifique non ?